Comment passe-t-on de l’arbitrage à la pétanque ?
A Nice, s’il y a bien une évidence, c’est que la pétanque fait partie de la culture. On commence tout petit avec des boules en plastique, avant de passer au métal. Comme la plupart des gens de cette région, je pratique depuis l’enfance et ça n’a pas changé en devenant d’abord footballeur et ensuite arbitre.
Pourquoi avoir choisi d’orienter votre carrière vers la politique ?
Je suis venu en politique par amitié pour le maire de Nice, Christian Estrosi, au début de l’année 2008, mais aussi pour relever un défi. Nous souhaitions relancer la courbe descendante du sport niçois, qui a subi un sérieux coup de moins bien depuis quelques temps. Aujourd’hui, elle remonte, ce qui valide, de fait, mon nouveau choix de vie.
De quelle manière la pétanque est-elle gérée par la ville ?
Nous avons d’abord réparé une injustice, à savoir que les disciplines des boules n’étaient pas inscrites dans la catégorie des sports par nos prédécesseurs. Ce qui me semble être un choix assez étonnant, d’autant que c’est une pratique qui fait partie de la tradition locale. Désormais, la pétanque est bien intégrée dans le programme sportif.
Et donc traitée comme les autres disciplines ?
Nous en avons multiplié les subventions par deux en moins de deux ans. C’est significatif. La pétanque est un sport de convivialité et de partage, qu’il faut pouvoir pratiquer dans les meilleures conditions. Et l’on préfère voir les gens sur les terrains de boules plutôt que devant leur télévision.