La pétanque, c’est un peu toute ma vie. Je suis dans le milieu des boules depuis les années 50 et, en 1977, je suis devenu président et de la Fédération française, pendant 20 ans, et de la Fédération internationale, pendant 27 ans. Alors, ça fait naturellement partie de moi. C’est une forme de foi.
Aujourd’hui, j’ai arrêté pour laisser la place aux jeunes, mais je continue à suivre toutes les compétitions et je prends beaucoup de plaisir à me déplacer pour venir voir les amis. Ça fait plaisir de constater que des relations nouées au travers de la pétanque peuvent durer dans le temps. C’était notamment le cas pendant le Championnat d’Europe à Nice, ma ville, où j’ai eu l’occasion de croiser un grand nombre de présidents de fédérations. Ça permet de rester au goût du jour.
Je ne joue pas tous les jours, mais au moins une fois par semaine. Je croise des anciens, à Nice, au boulodrome qui porte mon nom. C’est d’ailleurs un sentiment parfois étrange de jouer dans un endroit qui a votre nom, mais on s’y fait. Malgré nos âges avancés à tous, on réussit à enchaîner plusieurs parties assez facilement. Il m’arrive aussi de participer aux tournois des gentlemen, comme récemment lors de l’Europétanque de Nice, ou encore à Monaco et Antibes.
Un peu, oui, mais pas au point d’envisager encore participer à des concours. Le problème, c’est que je ne suis plus en mesure d’être régulier. Je peux faire une ou deux bonnes parties mais, après, je commence à fatiguer. Donc mes partenaires seraient rapidement agacés de jouer avec moi...
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